Angers 2 - 1 Carquefou
Il fallait gagner pour assurer le maintien.
Echiquier 1 - Eric - Après une ouverture ou j’asphyxie mon adversaire en prenant tout l'espace, je menace de mener un pion, protégé par un cavalier à
promotion. Mon adversaire arrive à prendre un peu d'air sur l'aile roi avec une
combinaison tour / fou dangereuse. Les forces en jeu concluent une nulle au vue des menaces réciproques.
Échiquier 2 - Geoffrey : Voyant une équipe de 5 joueurs arriver avec 4 joueurs relativement jeunes, je me suis posé la question de leur réel niveau qui devait être en décalage avec leur Elo. Et effectivement, mon adversaire a réalisé une
partie très correcte sans que je trouve le moindre avantage. Devant cet équilibre positionnel, j'ai forcé un déséquilibre dans la structure de pion en me procurant 2 pions isolés difficilement attaquables contre une colonne semi-ouverte sur un pion arriéré difficilement défendable.
Pendant quelques coups je laissa mon fou sur une case de fourchette pour l'attirer dans un piège tactique. Et mon adversaire tomba dedans. Je
caracolais en finale de tour avec un pion de plus et une très bonne activité. La moitié des coups de la partie plus tard, je me procure un pion passé protégé éloigné qui ne sera pas converti mais me permettra un mat du couloir. Encore une fois l'un des derniers sur le terrain mais gain noir!
Échiquier 3 - Didier
Au début je pensais jouer ma nouvelle ouverture, l'ouverture Saint Dicale et tenter le coup du LaurentBerger. Mais je me suis dit qu'il ne fallait pas dépasser les Borne ... Plus classiquement j'ai joué le London system. En même temps je surveillais mes co-équipiers, au 1er échiquier l'adversaire avait l'air solide mais il n'y avait pas de risque d'Eric Lecraigne ... Et au second j'ai eu peur que Geoffrey S'égare mais il a assuré ! Quelle ne fut pas ma surprise quand mon adversaire joua un coup qui perdait un pion sans compensation.
D'habitude c'est moi qui joue ça ! Après vérification j'ai pris le pion sans appréhension Carquefou mon adversaire sinon une petite gaffe, me suis-je dis ? Cela m'a permis de mettre pendant toute la partie le pion f7 et le roi sous pression, roi qui n'a jamais pu roquer et qui a fini, contraint, de se mettre sur la case la plus dangereuse pour lui ! Il a eu beau envisager les 64 cases... il n'y avait pas de retraite ! Il a fini par jeter l'éponge juste avant le mat, alors qu'il lui restait 49 mn 3 s. (les fins observateurs auront noté que dans ce compte-rendu Geoffrey a piqué le S d'Eric pour le mettre à la place de son Z ...)
Échiquier 4 - Dominique
Partie très équilibrée avec les noirs contre un adversaire de même niveau (différence de seulement 6 points Elo). Suite à un cavalier au bord sur une Caro-Kann, j'arrive à prendre un avantage d'espace sur l'aile Dame. L'ordi donne un niveau de jeu égal jusqu'au 36ème coup ... (léger avantage pour les noirs de 0.7 environ sur une dizaine de coups)
Là, j'avais l'opportunité de creuser l'écart : en déficit de temps, je suis passé à côté (il fallait préparer une découverte sur son roi). Après des échanges forcées, il ne reste plus que 4 pions des deux côtés.
Il me propose nulle, je refuse. Puis, je regarde autour : Didier a gagné, Eric a fait nul, Geoffrey me semble légèrement mieux. Du coup, j'accepte. La finale était délicate et ni l'un ni l'autre ne voulait gâcher la partie
Échiquier 5 - Kelyan :
Mon adversaire me joue l'ouverture Owen avec le fou de case blanche en fianchetto, je suis un peu pris au dépourvu, dans un milieu de jeu au cours duquel on a rapidement échangé nos dames, je me retrouve un peu coincé avec ses 2 fous braqués sur mon roi, avec des clouages désagréables. Je finis par faire une erreur fatale en envoyant mon Cavalier à la mort en bordure d'échiquier, sans case de repli... je n'ai ensuite plus assez de pièces pour défendre un pion faible et fini par abandonner avant une fourchette inévitable...